Mounou Desiré Koffi est un jeune artiste ivoirien né en octobre 1994 à Buyo ( Côte d’Ivoire). Il semble avoir depuis toujours un chemin tout tracé dans le monde de l’art. Passionné de dessin depuis l’enfance: il gagne un concours d’art à l’âge de 7 ans. Son orientation scolaire est toute trouvée. Après un baccalauréat artistique au Lycée d’enseignement artistique ( LEA) d’Abidjan où il sort major de sa promotion, il intègre les Beaux-Arts de la même ville pour y décrocher une licence.

A peine sorti des Beaux-Arts, la scène artistique internationale lui ouvre grand ses portes. Expositions collectives en Côte d’Ivoire (son pays), au Maroc et tout récemment en Belgique et à Paris.

A l’âge de 24 ans, l’artiste est en passe de compter parmi les figures importantes de la peinture contemporaine ivoirienne.

Mounou tire son inspiration de la récupération et de l’informel pour en faire des œuvres d’art. Hypersensible à la cause environnementale et aux problématiques de son époque: donner une seconde vie aux objets jetés, se jouer de la technologie high- tech sont pour lui une évidence. Claviers et écrans dessinent des silhouettes humaines insérés dans des décors urbains réalistes et hauts en couleurs.

Si sa démarche est résolument écologique, le résultat n’en est pas moins ultra esthétique, offrant des reliefs originaux et un regard bienveillant sur les rues de Dakar ou d’Abidjan.

Un concept très créatif et une technique singulière qui le distinguent déjà et qui a totalement séduit Ilab-design. De surcroit, Mounou est un artiste attachant et simple. Son lieu de travail ressemble à ses tableaux et trouverait bien sa place dans une de ses oeuvres. Il vit dans un quartier précaire aux allures de bidonville.

Mounou Desiré Koffi est un artiste plasticien ivoirien né en 1994 à Abidjan. Il est sorti major de sa promotion des Beaux-Arts d’Abidjan (INSAAC).

 

S’inspirant du Pop Art, son travail allie art, recyclage et écologie. Ses oeuvres résiduelles et originales se veulent une critique de la société de consommation où le temps de vie d’un objet est équivalent à celle d’une batterie de smartphone. Son message est de responsabiliser le consommateur sur l’empreinte qu’il laisse sur la planète. « Les gens s’amusent de voir leur tout premier téléphone collé sur la toile. On se souvient tous de sa première marque, de son premier portable, sans savoir où il se trouve actuellement », lance l’artiste. Un message qui vaut autant pour l’Europe que pour l’Afrique.

« Le déclic », il l’a eu en regardant les enfants de son quartier jouer avec des téléphones cellulaires. Conscient que ces déchets présentaient un risque sanitaire, Mounou Désiré Koffi a décidé de « donner une seconde vie à ces téléphones » qui jonchent les rues d’Abidjan, trop vieux pour être gardés ou réparés. Avec 25 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire produit environ 1 500 tonnes de déchets électroniques chaque année – sans compter les déchets importés.

Inondations 2018

« L’Art du recyclage, donc l’Art résiduel est un art salvateur ! » déclare Mounou

« Mon rêve est de pouvoir compter parmi les artistes qui ont mis leur art au service d’une cause humanitaire: celle de sauver la planète de la pollution. »

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